Le château d’eau que constitue l’arrière-pays niçois est drainé par plusieurs vallées qui toutes rejoignent le Var, fleuve qui servit longtemps de frontière entre la France et les états sardes.
D’ouest en est, on peut citer le haut-Var, le Cians, la Tinée, la Vésubie. Ces torrents ont un caractère montagnard et sont alimentés au printemps par la fonte des neiges et l’été par les violents orages qui parfois sévissent sur le haut pays.
Plus au sud, l’Estéron est le dernier affluent du Var en rive droite. C’est un torrent « provençal » que l’on peut comparer au Verdon, même si son débit est moins important.
Seules exceptions notables, la Roya et son affluent la Bévéra qui recueillent les eaux de l’est du département des Alpes-Maritimes et viennent finir leur course à Vintimille.
Sur la rive gauche du Var, les reliefs calcaires dominent directement le littoral, comme à la tête de Chien qui surplombe le rocher de Monaco. Sur sa rive droite, la ligne des baous, dont le plus connu, celui de Saint Jeannet, constitue l’extrême avancée des Alpes vers le sud.